Beaucoup d’acteurs institutionnels passent par la fauconnerie pour lutter contre les oiseaux nuisibles. Pourquoi ? Voici les avantages des rapaces dans la lutte aviaire.
La fauconnerie : une utilisation intelligente de la chaîne alimentaire
Les oiseaux ont une grande capacité d’adaptation. Quel que soit le dispositif que vous utilisez (épouvantail, appareils sonores et/ou à ultra-sons), celui-ci perdra de son efficacité très rapidement.
La fauconnerie a un avantage majeur sur les autres techniques : elle utilise les prédateurs directs des oiseaux contre lesquels vous luttez. En plus, étant donné le caractère imprévisible des rapaces, les résultats seront bien meilleurs sur le long terme.
Rééquilibrage de l’écosystème perturbé par les oiseaux
Les techniques de lutte classique se basent sur un principe très simple : déplacer les oiseaux vers un autre endroit que celui que l’on souhaite protéger. Elles ne résolvent donc pas le problème. Les nuisibles feront plus loin des dégâts qu’ils font à l’endroit duquel on les chasse.
La fauconnerie s’appuie sur une régulation de la population dans un espace donné. Il ne s’agit pas d’éradiquer les oiseaux ni de les faire aller ailleurs, mais d’en réduire le nombre afin de réintroduire un certain équilibre dans l’écosystème perturbé.
Une méthode économique et parfaitement encadrée
Savoir faire face à une colonie d’oiseaux est très compliqué si l’on n’a pas les connaissances nécessaires. La fauconnerie vous coûtera moins cher que de tester différents dispositifs. Pour des résultats bien meilleurs.
De plus, c’est une pratique millénaire qui est encadrée par la loi. Les fauconniers travaillent dans le respect du Règlement communautaire n° 1099/2009, qui établissent certaines règles quant à la mise à mort des animaux.
Exemple concret : lutte anti-aviaire sur les aéroports
La fauconnerie est utilisée par de nombreux acteurs institutionnels en France. Notons par exemple cet accord entre la Préfecture des Bouches-du-Rhône et l’aéroport de Marseille, qui prévoit d’utiliser des rapaces pour sécuriser les pistes et éviter les collisions entre les oiseaux et les avions.
Dans cet exemple, il est prévu deux types de fauconnerie :
- Haut vol (300 mètres au-dessus du sol) : permet d’effaroucher les oiseaux qui se trouvent au-dessus des avions.
- Bas vol (15 mètres au-dessus du sol) : se concentre sur les zones prairial, à proximité des pistes.
L’utilisation conjointe de rapaces à deux hauteurs différentes permet de créer un environnement générateur de stress aux abords et au-dessus des pistes.
Fauconnerie : est-ce vraiment fait pour moi ?
La fauconnerie ne doit pas être considérée en dernier recours. Voici quatre signes qui doivent vous alerter :
- Les oiseaux posent une menace directe à votre activité.
- Vous constatez une inefficacité des dispositifs habituels.
- Absence de prédateurs naturels à la population qui pose problème.
- Aucune zone de repli favorable à proximité : les oiseaux reviendront nécessairement.
Les rapaces permettent de lutter très efficacement contre le péril aviaire : ce sont les prédateurs naturels des oiseaux que vous cherchez à effaroucher. De plus, la fauconnerie offre d’excellents résultats à long terme, car elle permet de réguler la population de nuisible plutôt que de la déplacer. Pour en savoir plus sur les solutions adaptées à votre situation, contactez un spécialiste de l’effarouchement.